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Scandaleux, le coût annuel d’un sénat


300 MILLIONS D’EUROS
Le coût annuel d’un sénat qui ne sert à rien

1260, c’est le nombre de fonctionnaires qui travaillent au Sénat, femmes de ménage, jardiniers et chauffeurs compris.

Entre 2300 et 20.000 euros par mois, c’est l’éventail des salaires entre le bas et le haut de l’échelle, sans compter la prime de nuit systématique pour tous, à tous les niveaux, même quand on ne travaille pas…

11.540 euros, c’est l’indemnité mensuelle des sénateurs dont la moitié seulement est en frais fiscalisables. S’y ajoutent la gratuité RATP, SNCF, Air France, plus 1.000 euros par mois de prime informatique (la valeur d’un ordinateur neuf par mois), plus un taux très réduit pour acheter des logements.

La plupart des français ne connaissent même pas leur sénateur.
Seuls 90 sur les 343 sénateurs sont assidus. 120 sont présents à temps partiel (quand ils n’ont pas mieux à faire), et les autres ne mettent quasiment jamais les pieds au Sénat.
La loi dit que si l’on est absent 3 ou 4 fois de suite, les indemnités sont supprimées, ce qui est effectif aux USA, en Grande Bretagne et en Allemagne. Mais en France, ni la droite ni la gauche ne demande l’application de  cette loi. A noter, le champion de l’absentéisme 100%, Jean Noël Guérini, président du Conseil Général des Bouches du Rhône.

La Cour des Comptes n’a pas droit de regard sur le Sénat, ceci au nom de la séparation entre les pouvoirs exécutif et législatif. Les 300 millions d’euros que paient annuellement les contribuables pour le Sénat  sont gérés dans l’opacité la plus totale par “le grand argentier”.

Par ailleurs, un mandat de 6 ans au Sénat donne droit à 1869 euros de retraite par mois. Or, la retraite moyenne d’un français ayant travaillé 40 ans est de 1500 euros par mois. La moitié des sénateurs étant des fonctionnaires, ceux-là cumulent donc 2 retraites.
Un conseil judicieux aux femmes est d’essayer d’épouser un sénateur car c’est le plus fort taux de réversion, 66% contre les 54% courants…….

Ces données sont tirées du livre choc titré
“AUX FRAIS DE LA PRINCESSE – enquête sur les super privilégiés de l’époque”
par Ivan Stéfanovitch – Editions du Rocher