
Des médicaments causant la démence… et au moins des troubles de la mémoire
12 juin 2025
Voici une liste à toujours garder vers soi, pour surveiller les prescriptions de votre médecin.
Il faut toujours garder en tête la citation en guise de déontologie du code de la santé qui déclare :
La médecine est tenue des moyens et non des résultats.
Tout médecin est donc couvert à partir du moment où il applique le protocole en cours…
LES STATINES contre les problèmes cardiovasculaires : 7 millions de patients en France prescrits à vie… (avec une protection statistiquement nulle).
Les statines, comme la simvastatine (Ator Torva…) réduisent le cholestérol mais leur utilisation prolongée peut causer des troubles de la mémoire et de la confusion mentale. Certaines études montrent un risque accru.
Des effets secondaires peuvent affecter la qualité de vie : douleurs musculaires, rhabdomyolyse (syndrome clinique comportant une dégradation du tissu musculaire squelettique) et problèmes digestifs.
L’OMÉPRAZOLE largement prescrit pour les brûlures d’estomac.
Il appartient à la classe des inhibiteurs de la pompe à proton (IPP) et inclut également le lansoprazole, le pantoprazole et l’ésoméprazole. Ces médicaments réduisent la production d’acide gastrique mais leur utilisation prolongée a été associée à des risques graves pour la santé du cerveau.
L’oméprazole est souvent utilisé sans ordonnance, mais il est crucial de consulter un médecin avant de commencer un traitement prolongé. Le traitement par IPP doit généralement être limité à des périodes de 2 semaines à 3 mois selon les besoins et les ajustements diététiques nécessaires.
LES ANTICHOLINERGIQUES pour le Parkinson et les troubles urinaires.
Ils agissent en bloquant l’acétylcholine, un neurotransmetteur clé pour la mémoire et l’apprentissage. Des études montrent qu’ils augmentent le risque de démence.
Les anticholinergiques courants liés au déclin cognitif incluent la méclizine, la scopolamine, la bipéridène, l’oxybutynine et la diphénhydramine.
En revanche, d’autres comme la glycopyrronium et le tiotropium n’ont pas montré ces effets. Les patients et les médecins doivent peser soigneusement les risques et les avantages de ces médicaments.
LES CORTICOSTÉROÏDES pour traiter diverses inflammations et maladies auto-immunes.
Une utilisation prolongée, en particulier par voie orale, peut causer des effets secondaires graves tels que la désorientation, l’anxiété et la dépression. Une étude britannique a révélé que les personnes prenant des corticostéroïdes à long terme avaient un risque plus élevé de développer une démence.
Les glucocorticoïdes comme la prednisone affectent les fonctions cérébrales en modifiant les niveaux de cortisol (une hormone du stress). Même les corticostéroïdes inhalés comme la fluticasone peuvent avoir des effets négatifs s’ils sont utilisés à forte dose ou sur une longue période.
Il est essentiel que les professionnels de la santé surveillent étroitement leur utilisation et envisagent des traitements alternatifs.
LES BENZODIAZÉPINES telles que l’alprazolam et le diazépam (lysanxia, lexomil…) pour traiter l’insomnie et l’anxiété.
Bien qu’efficaces à court terme, leur utilisation prolongée peut doubler le risque de maladie d’Alzheimer et causer des lésions cérébrales permanentes.
Une étude a montré que 40% des personnes utilisant ces médicaments ont ressenti divers symptômes neurologiques comme des difficultés de concentration. Ils sont également associés à des risques de dépendance physique et émotionnelle, rendant leur arrêt difficile pour beaucoup de patients.
Les médecins devraient considérer des traitements non pharmacologiques comme la thérapie comportementale pour traiter l’anxiété et l’insomnie.
LES AMPHÉTAMINES pour traiter le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH).
Bien qu’elles améliorent temporairement la concentration, une consommation prolongée peut entraîner des pertes de mémoire et d’autres dommages cognitifs durables. Elles créent une dépendance physique et émotionnelle et peuvent causer des problèmes graves tels que des arythmies cardiaques.
Il est crucial que les professionnels de santé surveillent attentivement leur prescription. Des approches non pharmacologiques comme la thérapie comportementale devraient également être envisagées.
LES ANTIHISTAMINIQUES DE PREMIÈRE GÉNÉRATION comme la diphénhydramine, pour traiter les allergies.
Ils peuvent causer des troubles cognitifs en raison de leur action anticholinergique. Une étude récente a montré que leur utilisation prolongée est associée à un risque accru de démence.
Des alternatives moins nocives comme la cétirizine sont préférables pour traiter les allergies sur le long terme. Il est important de consulter un médecin avant de prendre ces médicaments pendant une longue période.
LES ANTIDÉPRESSEURS TRICYCLIQUES pour traiter le burn-out
Les antidépresseurs tricycliques, comme l’amitriptyline, augmentent la disponibilité de plusieurs neurotransmetteurs mais ont également des effets anticholinergiques. Cela les rend associés à un risque plus élevé de démence et de troubles cognitifs, notamment chez les personnes âgées.
Aujourd’hui, des alternatives plus sûres comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont disponibles et offrent un meilleur profil de sécurité.