Maladies psychiatriques : On en invente pour vendre de la drogue légalisée
22 novembre 2015
Pendant que l’on diabolise les drogues illégales en tant que nouveau phénomène de société, les apôtres de la moralité politico-orthodoxe font le grand silence sur le marché honteux des drogues psychotropes légales du créneau pharmaceutique. Cette langue de bois est évidemment en rapport direct avec les fausses statistiques de l’alcoolémie au volant, la plupart des accidents actuels étant dus aux effets des tranquillisants émoussant gravement les réflexes des conducteurs. Oui, une fois de plus l’hypocrisie est au rendez-vous, rendant du même coup les victimes coupables.
La bible des maladies psychiatriques
Pour vendre des drogues, il fallait tout d’abord inventer un répertoire de diagnostics reconnus.
Ainsi, en 1952, l’Association Américaine de Psychiatrie publia son premier manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (le DSM). Cet ouvrage contenait une liste de 112 problèmes psychiques. En 1968, la liste a été portée à 168 troubles. En 1990, la 3e édition (DSM III) répertoriait 224 troubles. Enfin, en 1994, on atteignait 374 troubles.
Mais cette bible ne parvint pas à obtenir ses lettres de noblesse car, pour la plupart des troubles énumérés, l’étiologie (cause) reste dans le brouillard. Aussi, il n’y a aucune preuve que n’importe lequel des 374 troubles psychiatriques existe bel et bien. En fait, ils n’existent que parce que la psychiatrie dit qu’ils existent. C’est ce qui a fait dire au psychiatre Al Parides que le DSM n’est en aucun cas un manuel scientifique, mais bien un chef-d’œuvre de manœuvre politique.
Des drogues qui s’appellent médicaments
Alors qu’un médicament est censé soigner une maladie, une drogue psychiatrique n’est souvent qu’une béquille à laquelle on sera, par la force des choses, fidélisé à vie. La drogue devient si intimement liée à la vie de la personne qu’elle ne peut concevoir de s’en passer.
Un article paru dans Washington Post en juillet 2001 rapporte que, d’ordinaire, la création de nouveaux médicaments répond à des troubles existants, alors qu’en psychiatrie, tout l’art consiste à « trouver de nouveaux troubles pour des médicaments existants ».
Le drame est que l’on prescrit maintenant des drogues pour n’importe quoi : problème d’apprentissage, de comportement, délinquance juvénile, tabagisme, peur, angoisse, réinsertion, et comble… décontamination des toxicomanes.
Le leitmotiv est que cette médication aide à prendre la vie en main. Mais aucun de ces médicaments ne guérit les problèmes, et encore moins les causes, créant par ailleurs systématiquement des effets secondaires parfois bénins, parfois horribles.
Alors que les médicaments s’adressent principalement au corps, les drogues psychiatriques modifient l’humeur, et sont susceptibles de changer de manière imprévisible, non seulement notre façon de penser, de sentir et d’agir, mais aussi de voir.
Voici la liste des effets secondaires physiques et mentaux pouvant être générés par les psychotropes :
Spasmes, mouvements grimaçants, grande agitation, psychose, réactions maniaques, attaques, dysfonctionnements sexuels, confusion, faible concentration, troubles de la mémoire, sentiment de panique, hallucinations, cauchemars, pensées suicidaires et hostilité.
Ils sont aussi générateurs de dépendance et le sevrage peut être encore plus difficile que celui des drogues illégales.
L’arrêt de ces psychotropes peut provoquer :
Anxiété, agitation, réactions hautement émotives, insomnie, dépression sévère, hallucinations et agressivité.
La preuve la plus éclatante de la similarité entre les drogues psychiatriques et les drogues illégales est une même dépendance envers l’une et l’autre.
NOTA : Les benzodiazépines, surnommées « la drogue des ménagères », manifestent leur effet de dépendance au bout de 14 jours de consommation régulière. Les médecins attestent que les patients pharmaco-dépendants se comportent comme tout consommateur de drogues illégales. Le sevrage de tels médicaments est souvent plus difficile et plus long que pour l’héroïne (déclaration du Dr Conway Hunter J.).
Facteurs pouvant rendre un enfant hyperactif :
- – réactions allergiques,
- – taux élevé de plomb dans le sang,
- – taux élevé de mercure (vaccins multiples),
- – taux élevé de pesticides (aliment non biologiques),
- – trop de sucre,
- – alimentation fast-food (action directe sur la violence).
Alors que les médicaments s’adressent principalement au corps, les drogues psychiatriques modifient l’humeur, et sont susceptibles de changer de manière imprévisible, non seulement notre façon de penser, de sentir et d’agir, mais aussi de voir.
Mais il y a aussi les enfants indigo, nouvelle race de petits mutants. Beaucoup de ces petits génies ont été littéralement massacrés par camisole chimique.
Voir les ouvrages :
• Indigo… ces êtres différents, Sélène et Cyrille Odon – Éd. I.E.R.O.
• Indigo… terre nouvelle, Sélène et Cyrille Odon – Éd. I.E.R.O.
• L’enfant Indigo, Arthur Colin – Éd. du Rocher.
• L’œil du monde et l’enfant Indigo, Arthur Colin – Éd. du Rocher.
Des chiffres alarmants
- Entre 1990 et 1996, les benzodiazépines ont provoqué 1 810 décès en Angleterre, chiffre supérieur à celui occasionné par l’héroïne, la cocaïne et la méthadone réunies, lesquelles ont causé la mort de 1 623 personnes.
- En 1999, plus de 17,5 millions d’ordonnances pour des tranquillisants mineurs ont été rédigées en Angleterre. À noter que 1,6 million de patients qui ont suivi un traitement de 4 semaines sont devenus dépendants.
- En Suisse, entre 1985 et 1998, le chiffre d’affaires de la vente d’antidépresseurs s’est multiplié par 6.
- Par ailleurs, entre 1995 et 1998, la vente d’antidépresseurs, tranquillisants et neuroleptiques rassemblés a augmenté de 40 %.
- Entre 1992 et 1998, les ordonnances de stimulants ont triplé en Colombie Britannique (Canada). Plus de 21 000 jeunes entre 6 et 15 ans ont été mis sous stimulants psychiatriques en 1999.
- Entre 1997 et 2001, les ordonnances de drogues employées pour traiter le soi-disant « trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention » (le THADA) ont connu une croissance de 37 % aux États-Unis. Depuis 1994, la consommation allemande de stimulants pour le THADA été multipliée par 10.
- En 2000, elle était le double de celle de 1999. En Amérique latine, pendant ce même temps, les ventes de neuroleptiques ont connu un accroissement de 20 %. Entre 1990 et 1998, les importations de stimulants pour le THADA ont triplé au Mexique, ce qui donne 159 millions de doses par an.
- Depuis, il est de plus en plus difficile d’accéder aux chiffres qui en outre sont censés être en hausse constante…
Des générations d’enfants drogués par la médecine
De nos jours, rares sont les parents et les enseignants qui n’ont pas été confrontés à la mode des psychotropes pour enfants. Des millions de parents dans le monde dont les enfants prennent des drogues, ont fait confiance à des conseillers. La cible principale de ce marché : le THADA (Trouble d’Hyper Activité avec Déficit de l’Attention).
On affirme aux parents qu’il s’agit d’un déséquilibre chimique bien connu dans le cerveau (!)… qui nécessite un remède constant. Ainsi, des millions d’enfants sont forcés de prendre une drogue plus puissante que la cocaïne pour une maladie au diagnostic frauduleux dont l’existence n’a jamais été prouvée (voir l’étude publiée en 2001 par le Journal de l’Association Américaine de Psychiatrie).
Selon le Physician Desk Reference Guide (équivalent américain du Vidal français), les effets possibles du principal médicament pour “traiter” le THADA sont :
- • Augmentation du rythme cardiaque,
- • Augmentation de la tension artérielle,
- • Risque de suicide en cas de sevrage, de même qu’avec les amphétamines,
- • Facteur contribuant à provoquer plus tard une dépendance à la cocaïne
Attentions parents : voici les symptômes incriminés par le THADA
Selon le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), le THADA inclut les symptômes suivants :
• fait des fautes d’étourderie dans ses devoirs scolaires ou d’autres activités.
• ne parvient pas à prêter attention aux détails,
• travail souvent brouillon,
• donne l’impression d’avoir l’esprit ailleurs et de ne pas écouter,
• manque de concentration dans les jeux,
• ne parvient pas à mener à bien ses obligations scolaires ou domestiques.
Ceci associé à certains troubles comportementaux :
• remue souvent les mains et les pieds,
• se lève souvent dans des situations où il est supposé rester assis,
• court et grimpe partout dans des situations inappropriées,
• est souvent sur la brèche,
• agit comme s’il était monté sur ressorts,
• parle sans cesse.
Selon le Dr Sydney Walker, psychiatre et neurologue, auteur du livre The Hyperactivity Hoax (L’imposture de l’hyperactivité) : “Lorsqu’un enfant consulte un médecin qui s’en remet au DSM, il est presque sûr de ressortir avec une étiquette psychiatrique et une ordonnance de circonstance, même s’il va tout à fait bien. Cette politique de coller, bon gré mal gré, une étiquette de malade mental sur tout le monde représente un sérieux danger pour l’enfant sain. En effet, presque tous les gamins présentent des symptômes suffisants pour recevoir une étiquette de DSM et un médicament psychiatrique.”
Le Dr Fred Banghman Junior, pédiatre et neurologue, dit qu’il s’agit d’une abjecte trahison de la part des parents et des enseignants que de qualifier un simple comportement d’enfant de maladie. Ces enfants croient alors que quelque chose ne va pas dans leur cerveau et qu’ils sont incapables de se contrôler sans une pilule.
Constat scolaire dans le monde
En Angleterre, en Australie, au Canada, aux États-Unis et maintenant au Mexique, de plus en plus d’écoles font penser à des cliniques psychiatriques. Des enfants attendent en file leur stimulant quotidien. À quand la même chose en France ?
Le congrès sur le THADA, des instituts nationaux américains de la santé, fait pourtant part du constat que les enfants soumis aux prescriptions de psychotropes continuent à présenter des problèmes de comportement. Mais le plus grave, c’est que de récentes études montrent que 46 % des enfants qui consomment des stimulants psychiatriques pour le THADA sont susceptibles de commettre un crime et, pour 36 % d’entre eux, ce sera plutôt deux qu’un.
Selon l’administration anti-drogue américaine, la consommation sauvage d’un médicament classique conseillé pour le THADA est devenue un problème majeur. On augmente ses effets en le réduisant en poudre, puis en le sniffant ou en se l’injectant. Il se vend maintenant au marché noir entre 5 et 10 dollars la pilule sous les noms de “Vitamine R” ou “R-ball”, ou “Cocaïne du pauvre”.
Presque tous les criminels célèbres du XXe siècle sont passés entre les mains de psychiatres avant de commettre leur meurtre. Nous épargnerons ici aux lecteurs une longue liste de carnages érigés en exemple, où différentes drogues psychiatriques ont été reconnues déterminantes par les tribunaux.
NOTA : Dans l’US Air Force, les candidats pilotes qui ont été traités pour le THADA dans leur jeunesse ne sont pas acceptés !…