HUILE DE PÉRILLA

La meilleure pourvoyeuse végétale d’oméga 3

Actuellement, nous sommes pour la plupart carencés en oméga 3, pendant que saturés en oméga 6. Ce déséquilibre est malheureusement un facteur participatif important dans le développement des pathologies classiques à la mode : désordres cardiovasculaires, maladies auto-immunes, maladies neurodégénératives, terrains inflammatoires voire cancers.

Beaucoup pensent que seules les huiles de poisson sont pourvoyeuses d’oméga 3. Or, le problème écologique de surpêche maritime industrielle et de son gaspillage dépasse actuellement le taux de reproduction des poissons de mer. Ne parlons pas de la pisciculture dont les poissons sont eux-mêmes carencés.

Il existe pourtant une source végétale d’oméga 3 peu connue bien que très ancienne, qui est l’huile de graines de Perilla frutescens, plante originaire du sud asiatique. De plus, elle est la seule à offrir un rapport parfaitement équilibré d’oméga 3, 6, et 9.

D’ABORD FAISONS CONNAISSANCE AVEC LA FAMILLE DES OMÉGA

Les oméga 3

C’est une association des trois acides gras insaturés suivants :

• • • • Acide alpha-linolénique (ALA)
      • Acide docosahexanoïque (DHA)
      • Acide eicosapentanoïque (EPA)

Ils jouent un rôle important dans le fonctionnement du cerveau et des nerfs, ainsi que des yeux par leur concentration dans les neurones. Ils soutiennent aussi notre système immunitaire.

Les oméga 6

Il s’agit d’une association de quatre acides insaturés :

• • • • Acide arachidonique (ARA)
      • Acide linoléique (LA)
      • Acide gamma-linolénique (GLA)
      • Acide linolénique conjugué (CLA)

Ils soutiennent aussi nos défenses immunitaires et agissent sur la coagulation sanguine.

On trouve des oméga 6 dans le soja, le maïs, les noix, les graines, les poissons gras, les œufs, l’huile de carthame, l’huile de tournesol, de pépins de raisin, de noix, d’arachide.

Les oméga 9

Ce sont des acides gras monoinsaturés (AGMI).

Le précurseur des oméga 9 est l’acide oléique. Les acides gras monoinsaturés sont très présents dans l’alimentation et sont aussi synthétisés par notre organisme. Cependant, près de 9 Français sur 10 sont en déficit en oméga 9.

On trouve des oméga 9 dans l’huile d’olive, l’huile de noisette, les graines de sésame.

UN RAPPORT ÉQUILIBRÉ NÉCESSAIRE ENTRE OMÉGA 3, 6, ET 9

C’est ce qu’offre l’huile de graines noires de Perilla frutescens, pratiquement la seule du marché qui présente :

1. 1. 1. Un taux exceptionnel de 65% d’oméga 3 (Acide alpha-linolénique ALA) et de 12% d’oméga 6 (acide linoléique LA)
      2. Des oméga 9 (acide oléique) entre 14 et 23%.

Pour rappel, les sources habituelles d’acides gras fournissent très peu d’oméga 3 par rapport aux oméga 6.

LA CONVERSION DE L’ORGANISME HUMAIN EN EPA ET DHA

Les oméga 3 de l’huile de périlla (ALA) sont convertis en acides gras polyinsaturés à longue chaîne EPA puis DHA dans l’organisme. Ceci nécessite l’intervention d’un autre enzyme, la Delta 6 désaturase. Or, selon les données scientifiques actuelles, l’activité de cet enzyme est fonction du rapport oméga 3/oméga 6 de notre alimentation. Ainsi, elle diminue en cas d’apport trop élevée en oméga 6.

À noter que dans notre alimentation courante,
le rapport oméga 3/oméga 6 est de 1/15
alors qu’il devrait être de 1/5

Petits rappels

L’EPA est un acide organique à longue chaîne de transfert qui fournit la prostaglandine E3 (aux propriétés anti-inflammatoires) et active contre les maladies de civilisation comme les problèmes cardio-vasculaire, obésité, hypertriglycéridémie, etc.

Le DHA, autre acide organique à longue chaîne :

• • • • Il permet une bonne transmission synaptique des neurones
      • Il entre dans la constitution membranaire des cellules nerveuses
      • Il assure les flux essentiels des nutriments et de l’oxygène dans les organes
      • Il assure une bonne irrigation du cerveau, du cœur, et de la rétine
        

INDICATIONS DE L’HUILE DE PÉRILLA 

• • • • Cardiovasculaires : tous problèmes
      • Cognitif : baisse de performances
      • Inflammations : terrain
      • Irrigation cardiaque insuffisante
      • Irrigation cérébrale déficiente
      • Irrigation de la rétine : mauvaise
      • Maladies auto-immunes
      • Maladies neurodégénératives
      • Neurologique : ralentissements
      • Obésité
      • Oméga 3 : carence générale
      • Sclérose en plaque
      • Triglycérides : trop élevés

COMMENT UTILISER L’HUILE DE PÉRILLA ?

2 grammes par jour = 1 cuil. à café ou 4 capsules de 500 mg.

Solution culinaire très pratique : Préparer un mélange de ¼ d’huile de périlla dans ¾ d’huile d’olive pour assaisonner les salades

L’auteur dégage toute responsabilité en ce qui concerne les propositions de remèdes décrites, celles-ci étant données à titre d’information à partir de résultats dûment éprouvés mais statistiques et ne remplacent pas un avis médical.