Aller à…

Intolérances et allergies


Ne pas confondre allergies et intolérances alimentaires !

Les allergologues ont longtemps ignoré la différence entre les deux. Maintenant, l’on sait que sur 10 cas classés allergies, 8 sont en fait des intolérances alimentaires.

Quelle est donc la différence ?

La réaction allergique est immédiate, quelquefois violente, pouvant aller jusqu’au choc anaphylactique. Elle concerne essentiellement les muqueuses (rhino-pharynx, gastro-intestinales, respiratoires, oculaires, et la peau (dermatose), sous forme d’œdème inflammatoire ou non ; le phénomène reste périphérique. L’organisme attaque violemment ce qu’il croit être un ennemi avec les immuno-globulines E. L’épée de Damoclès est l’œdème de Quincke avec lequel il ne faut pas badiner lorsqu’il s’amorce.

Le premier geste en urgence est une dose d’Apis mellifica 30 CH (à toujours avoir chez soi en “spare”) – Peut-être cela peut suffire ; on a la réponse dans les 5 à 15 min qui suivent. S’il n’y a aucun effet, se rendre rapidement à l’hôpital le plus proche qui donnera de la cortisone.

Nota : L’allergie à l’arachide (huile et cacahuètes) est la plus redoutable qui peut entrainer la mort en quelques minutes… A noter aussi que le terrain allergique peut être héréditaire.

L’intolérance alimentaire est moins dangereuse dans l’immédiat, mais elle peut faire des dégâts multiples et variés avec le temps, d’autant plus que les victimes faisant rarement le rapport avec ce qu’elles consomment, récidivent souvent quotidiennement leur “infraction inconsciente”. Il y a plus de 300 produits alimentaires répertoriés qui déclenchent diverses intolérances, dont les principaux sont le lactose (10% des français sont intolérants aux produits laitiers, souvent sans faire le rapport avec leurs misères) et le gluten (que l’on retrouve dans toutes les céréales des pays froids).

Tout part de l’intestin grêle : il y a carence soit de lactase qui casse les molécules des laitages, soit de peptidases qui cassent les molécules alimentaires en général; il se produit alors des mini putréfactions qui génèrent un terrain inflammatoire de l’intestin grêle qui génèrent à leur tour des micro-perforations laissant passer dans la lymphe et le sang des particules alimentaires. Ce qu’on appelle communément “la barrière intestinale” étant devenue similaire à nos frontières face à l’immigration clandestine, il reste le foie, filtre de deuxième chance, qui fait plus ou moins bien son travail vu qu’il est pas mal surmené avec la pollution actuelle. Contrôle dernière chance pour protéger notre organe le plus précieux et le plus fragile : la barrière hémato encéphalique. Lorsque cette barrière est endommagée, il y a destruction massive au niveau des neurones.

Il suffit de mettre les pieds dans une maison de retraite pour constater que parmi les pensionnaires, l’organe le plus atteint, c’est majoritairement le cerveau. Il y a chaque année 20.000 nouveaux cas de maladie d’Alzheimer en France et dans des tranches d’âge de plus en plus précoces. Mais les jeunes ne sont pas épargnés, car eux sont victimes des poisons vaccinaux ; or il a été mis en évidence par diverses sommités de la recherche indépendante que la source primordiale de l’autisme, de la schizophrénie et de l’hyperactivité des enfants se trouve dans l’intestin grêle, celui-ci ayant été endommagé par les vaccinations. Tous les traitements proposés par la médecine officielle, qui se borne avec acharnement à ignorer cet aspect, sont, du coup, inefficaces.

Mais, avant d’arriver au cerveau, il y a différentes cibles (organe le plus faible) qui peuvent être atteintes, et personne ne fait la corrélation avec une intolérance alimentaire. Ainsi, qui penserait que la plupart du temps :

– Les rhumatismes et l’arthrose qui peuvent passer au stade de maladies auto-immunes type polyarthrite rhumatoïde ou spondylarthrite ankylosante… sont dus à des intolérances alimentaires !

– La migraine : 90% des 7 millions de français qui en sont atteints… seraient victimes d’intolérances alimentaires !

– Les colopathies telles que troubles du transit, colites, pouvant dégénérer en rectocolites hémorragiques, maladie de Crohn… seraient dues à des intolérances alimentaires !

– Les sinusites chroniques (toujours en rapport avec l’intestin)… intolérances alimentaires ! 

– Des maladies auto-immunes de la thyroïde telles que la maladie de Basedow, et le Hashimoto… encore souvent des intolérances alimentaires !

– Et la fameuse fibromyalgie dite inclassable, allez chercher l’intestin… intolérances alimentaires !

– Même l’obésité ! Et là, çà se complique en raison du phénomène d’addiction, les produits responsables apportant des endorphines-like – alors lorsque l’on tente d’éradiquer le responsable, on est très mal.

Je pourrais continuer la liste… Rappelons qu’il y a 6 millions de français actuellement atteints de 60 maladies auto-immunes.

Pourquoi tant d’intolérance maintenant ?

1 – Nous vivons dans un monde de plus en plus stérilisé et les organismes manquent d’entrainement pour se défendre.

2 – La cuisson aux micro-ondes, les produits pasteurisés modifient le schéma moléculaire des aliments, les polymérisent, les rendant bio-incompatibles.

3 – L’agro-alimentaire pour la grande distribution est horriblement pollué par des produits chimiques toxiques scandaleusement homologués “sans danger” à condition de limiter leur usage à des valeurs plus ou moins élastiques, qui sont en vérité, arbitraires.

4 – Les nouveaux fruits et les nouvelles céréales hybridées ont un nombre de chromosomes différent de l’origine naturelle et l’organisme ne les reconnaît pas.

Comment détecter les aliments hostiles ?

Le moyen le plus simple et de plus gratuit est de se prendre le pouls à jeun et de noter s’il y a une accélération dans les 20 à 30 minutes après le repas – elle peut être modérée (75 à 80) ou plus violente – Par exemple, moi qui présente une intolérance aux produits laitiers et lactose depuis près de 25 ans, mon pouls peut monter à 100 voire130 pendant une durée variant entre 20 minutes et 2 heures. Si plusieurs aliments sont mélangés, il conviendra de les absorber ensuite un par un afin de repérer le fautif.

Réparer l’intestin grêle

Là est la vraie solution… Il faut 3 choses :

– supprimer le ou les aliments ou médicaments responsables du désordre,

– faire des cures de pré et probiotiques de qualité (minimum 12 millions de bactéries par gélule),

– consommer de la bonne propolis

La régénération est possible, mais cela peut prendre plusieurs mois…

 Conclusion : comme dit l’adage :

Quand l’intestin va, tout va !