Le meilleur des Mondes est là…
19 avril 2017
… il est à nos portes !
Qui ne connaît de réputation le célèbre ouvrage « Le Meilleur des mondes » de Aldous Huxley écrit en 1932, qui prédisait à l’époque l’avènement de la société politico-scientifique dans laquelle nous sombrons actuellement : une dictature soft qui aurait les apparences d’une démocratie, où les citoyens classés par catégories seraient réduits à des esclaves consentants pour pouvoir accéder à leurs dépendances et leurs besoins vitaux, le cerveau vidé par l’anesthésie d’une profusion de divertissements les empêchant de penser par eux-mêmes et surtout, leur retirant toute force vive de rébellion. En 1961, lors d’une conférence donnée à Santa Barbara, en Californie, au sujet du contrôle du comportement humain, Aldous Huxley anticipait déjà :
« Il existera, dans la prochaine génération, une méthode pharmacologique pour que les gens chérissent leur servitude et génèrent, pour ainsi dire sans plaintes, une sorte de camp de concentration pour sociétés entières, alors que les peuples verront leur liberté confisquée, mais s’en réjouiront plutôt, car ils seront dépouillés de tout désir de révolte par la propagande et le lavage de cerveau prodigué par DES METHODES PHARMACEUTIQUES. Et cela sera la révolution finale. »
Serions-nous victimes d’une fatalité ? Les dés seraient-ils inexorablement jetés face à notre laxisme ? Pouvons –nous encore espérer un réveil des consciences devant les terribles dangers imminents que des choix criminels malgré les multiples mises en garde font planer sur nos têtes ?
Inlassablement, les grands médias distillent le prêt à penser de la santé, du bonheur et de la sécurité au travers des allégations d’« experts » en vue, sans faire la moindre réserve quant à leur légitimité. Enfin, rappelons que l’exploitation de la peur est l’arme classique pour dominer le peuple. Machiavel disait: « Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes ». Mais il est dit que ceux qui acceptent de perdre leurs libertés pour plus de sécurité ne méritent ni l’une ni l’autre…