Vous reprendrez bien un café ?!!!
4 décembre 2016
Je vois passer sur Internet, concernant le café, quelques vérités basiques permettant de glisser d’énormes mensonges. Dans la rubrique inconvénients possibles, on trouve : irritabilité – palpitations – insomnie – dépendance. C’est vrai ! Il aurait pu être ajouté que mélangé à du lait ou pire de la crème fraiche, le café devient un poison violent pour le foie et la circulation cérébrale. Gamins, le petit déjeuner standard avec café au lait de nos parents nous a souvent rendus bien patraques jusqu’à ce que se produise « l’état de tolérance » où l’organisme démissionne, et c’est la porte ouverte à un train de misères au long cours avec lesquelles beaucoup ne feront jamais la relation.
Côté allégations, je ne sais pas si le SNIC (syndicat national des industriels du café) en est l’auteur, mais le contrôle des fraudes si vigilant à sévir à l’encontre des produits de santé naturelle ferait bien d’y mettre bon ordre lorsqu’il est prétendu « abaissant le risque de cancer, de calculs biliaires, de cirrhose, et de diabète ».
Concernant les avantages réels, on ne peut nier : la stimulation intellectuelle, la stimulation digestive (quoique pour certains ce soit le contraire), la stimulation de la vésicule biliaire et du transit intestinal, et même de la motricité des « supermatozoîdes » (à vérifier au microscope).
En fait, c’est tout l’organisme qui est stimulé, mais voyons de près par quel processus ?
Partons du fait que j’ai un coup de pompe… alors je bois un café !
– le café étant reconnu en tant que poison par l’organisme, les surrénales sonnent l’alerte rouge et mettent en suractivité toutes les fonctions pour éliminer le produit au plus vite….et tout de suite la forme revient, ouf !
– mais le problème est que je fonctionne à crédit sur des réserves qu’il faudrait rapidement renflouer
– quand le café est éliminé par les voies urinaires, mes surrénales se remettent au repos
– et là comme je n’ai pas de quoi refaire le niveau des énergies empruntées, je suis encore plus crevé qu’au départ.
– Alors que faire ? Ben… reprendre un café !!!