Les statines, une guerre polémique sans merci
3 avril 2016
Selon un sondage du journal “Médical Pulse”, la plupart des médecins britanniques ne prendraient pas de statines à titre personnel, ou n’en prescriraient pas à leur famille ou leurs proches. Aussi, la majorité des médecins britanniques s’opposent aux propositions des autorités sanitaires (le N.I.C.E.) qui souhaiterait que des millions de patients supplémentaires soient traités par statines. En France, déjà 7 millions de patients sont sous statines A VIE ! (un abonnement qui est la preuve que çà ne guérit pas – et la garantie de 25 milliards par an qui tomberont pour longtemps dans l’escarcelle des grands labos !)
Le Dr Kailash Chand, président de la British Medical Association, qui regroupe médecins et étudiants en médecine au Royaume-Uni met en garde contre la prescription de statines, cette famille de médicaments pour faire baisser le cholestérol. Il explique, dans un article publié dimanche à Londres par le Sunday Express, pourquoi il a arrêté de prendre les statines qui lui avaient été prescrites. Selon le président de la British Medical Association, les futures directives britanniques qui visent à prescrire ces médicaments aux personnes dont le risque de développer une maladie cardiovasculaire est égal ou supérieur à 10% (contre 20% auparavant) “ne bénéficieront qu’aux laboratoires pharmaceutiques”.
Le Dr Kailash Chand, 60 ans, a pris conscience de la toxicité des statines après que son cardiologue lui ait prescrit ces médicaments il y a 5 ans. “Après quelques semaines, j’ai commencé de ressentir des douleurs musculaires épouvantables dans tout le corps, qui me réveillaient même la nuit. Au début, j’ai mis cela sur le compte du stress.” Preuve que même un grand nom de la médecine britannique peut être aussi laissé dans l’ignorance des effets indésirables. Le Dr Chand a mené ses propres recherches, et un an plus tard, il a arrêté de lui-même de prendre ces médicaments. “C’était le seul moyen de savoir si les statines étaient en cause puisque les médecins et les laboratoires disaient tous le contraire. Or, les choses ont commencé à rentrer dans l’ordre dans les deux ou trois semaines qui ont suivi (la preuve qu’ils mentaient). Aujourd’hui, je n’ai plus aucun symptôme.”
C’est la première fois qu’une sommité médicale britannique élève ainsi la voix contre les statines. Or, le débat sur les statines avait été lancé pour la première fois en France en 2007 avec la parution du livre du Dr Michel de Lorgeril (chercheur au CNRS) “Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent, il vous soignera sans médicaments”. Le Dr de Lorgeril a ensuite publié “Cholestérol, mensonges et propagande”, qui a convaincu le Pr Philippe Even de l’inutilité de traiter le cholestérol pour prévenir les maladies cardiovasculaires. Le Pr Even a fait paraître il y a un an “La vérité sur le cholestérol”. Ses prises de position qui vont totalement à l’encontre de la pensée dominante ont jusqu’ici été traitées avec condescendance par les médias français.
Le Dr Michel de Lorgeril, auteur des livres “Cholestérol, mensonges et propagande” ainsi que “Prévenir l’infarctus et l’AVC” était l’invité du magazine de la santé le 19 février 2013. Venu pour apporter des preuves que les statines, notamment le n° 1 qui est le Crestor, sont inefficaces, les deux journalistes Michel Cymes et sa comparse, ont agressivement tenté de l’égarer en lui posant des questions hors sujet. Comprenant que le but était de lui faire perdre du temps, Michel de Lorgeril ne s’est pas laissé disperser et a poursuivi sa démonstration sans vergogne, d’où la tension survoltée sur le plateau de cette émission qui n’est pas coutumière de voir les animateurs perdre le contrôle du débat.
Petite précision : invité pour s’exprimer trente minutes, Michel de Lorgeril a appris juste avant le début du direct qu’il n’aurait droit qu’à deux minutes, avec interdiction de parler de son livre (le terrain était miné !) En fait, grâce à son forcing, il a eu 11 min. Voyez plutôt dans quelle ambiance il a été reçu :
En France, Michel de Lorgeril et Philippe Even contestent carrément le principe même de donner des statines à des cardiaques ou des diabétiques. Michel de Lorgeril a montré dans une série d’articles parus dans les journaux médicaux internationaux que les essais récents et plus rigoureux n’ont pas trouvé que les statines font baisser la mortalité chez ces personnes. Une vive polémique oppose donc ces deux médecins à la horde de médecins moutons dépendants qui colportent les mensonges de l’industrie pharmaceutique et qui essaient de faire peur en prétendant que l’arrêt des statines chez ces patients “auraient de graves conséquences”.
Mais les effets secondaires des statines sont eux, systématiquement passés sous silence : les études financées par l’industrie trouvent des effets secondaires chez moins de 1% des patients, alors que les études indépendantes indiquent qu’au moins 20% d’entre eux sont plus ou moins durement affectés.
Des médecins britanniques doivent écrire aux autorités sanitaires de leur pays pour leur demander de reconsidérer les critères de prescription des statines, et de ne pas se fier aux données fournies par les laboratoires pharmaceutiques, qui minimisent systématiquement le risque d’effets secondaires parmi lesquels, outre les douleurs musculaires, figurent le diabète, les cataractes, l’impuissance, les troubles cognitifs et hépatiques.
En France, le ministère de la Santé n’a jamais réagi aux demandes qui lui étaient faites de reconsidérer le rapport bénéfice/risque des statines.
Nota : Peut-être prenez vous une Statine sans le savoir – Parmi la liste que vous pouvez trouver sur Internet, en voici quelques unes couramment prescrites : TAHOR – ZOCOR – VASTEN – LODALES – CRESTOR – LOVASTATINE – PRAVASTATINE – SIMVASTATINE – FLUVASTATINE……
Les levures de riz rouge, conseillées par certains prescripteurs, bien que moins agressives ne valent guère mieux. Pourtant, certaines médecines alternatives offrent depuis longtemps des solutions réellement efficaces contre l’artériosclérose et le risque cardiaque, cela cette fois SANS DANGER D’EFFETS SECONDAIRES et sans être un abonnement à vie ! Mais face au monopole pharmaceutique, ce créneau n’a pas droit à la grande information……et encore tant pis pour les patients consommables et cochons payeurs !
Pourquoi se compliquer la vie ? (en préventif)
Des chercheurs de l’université d’Oxford – avec une bonne dose d’humour anglais – ont voulu tester le vieil adage “An apple a day keeps the doctor away” (Une pomme par jour éloigne le médecin). A partir des modèles mathématiques qu’ils ont établis, d’après eux, prescrire une pomme chaque jour à tous les adultes de plus de 50 ans préviendrait chaque année 8 500 décès par maladies cardiovasculaires (crises cardiaques et AVC) en Grande-Bretagne.