Etes-vous fort en calculs ?
1 mai 2016
Calculs rénaux
L’on peut faire des calculs rénaux avec ou sans colique néphrétique. Tant que le calcul ne bouge pas, il n’y a généralement pas trop de problème, mis à part une inflammation locale éventuelle. Le problème devient dramatique si le calcul bouge, pour la bonne raison que la cristallisation calcique peut ressembler à un petit oursin, surtout dans le cas d’un calcul urique. Le dilemme, c’est que pour le pousser, il faut boire ! La douleur de la colique néphrétique est connue pour être l’une des plus intolérables qui soient. Les victimes de ces troubles sont blêmes, en état de choc, avec des sueurs froides, des nausées, et peuvent même penser au suicide.
Action immédiate de soulagement
La première chose à faire (si l’on a une baignoire) est de se tremper dans de l’eau très chaude jusqu’à la taille. Commencer à 36 ° et augmenter progressivement à 40/42 °, puis rester 20 minutes. Le soulagement est immédiat. Ceci laisse du temps pour l’arrivée d’un médecin qui devra immédiatement vous donner ou vous faire une injection de SPASFON par exemple – c’est un vasodilatateur puissant.
Il serait bien de pouvoir prendre aussi une dose de CALCAREA CARBONICA 9CH
Pour évacuer le ou les calculs
- AUBIER DE TILLEUL DU ROUSSILLON (GRAVELLINE) solvant spécifique des calculs (en pharm.) :
Mettre 40 g dans 1 litre d’eau. Bouillir jusqu’à réduction aux 3/4 de litre. Boire le tout dans la journée. Recommencer 5 jours de suite, puis, pendant 10 jours, une tasse matin et soir.
Ou/et : - EAU DISTILLÉE (en pharm.) : 1,5 litre par jour pendant 8 jours maxi (méthode du Dr Marchesseau) – solvant universel –
Attention : Ne pas vous laisser vendre de l’eau purifiée (toxique) ni de l’eau distillée injectable (inutilement chère).
ou/et : - DISSOLVUROL (en pharm.) : 50 gouttes avant les repas du matin et du soir.
Le calcul peut ainsi être érodé et rejeté en quelques jours.
Si l’on fait des crises à répétition, essayer de récupérer le calcul pour le donner à analyser.
Dans tous les cas, on peut faire préparer une isothérapie homéopathique du calcul en 200K ou le faire soi-même manuellement en 9K selon la procédure décrite dans mon petit répertoire “Homéopathie courante” – Ed Guy Trédaniel
Il y a trois sortes de calculs :
- Calculs uriques, en terrain pH acide : 30 % des cas.
Il faut arrêter momentanément la viande et la réduire ensuite. Proscrire les charcuteries et abats. Éviter les aliments acides.
Remède homéopathique spécifique : URICUM ACIDUM 9CH (•1) : 1 dose par semaine pendant 5 semaines. - Calculs phosphatiques, en terrain pH alcalin : 20 % des cas.
Proscrire les eaux gazeuses. Régime sec de la goutte.
Remède homéopathique spécifique : PHOSPHORICUM ACIDUM 9CH (•1) : 1 dose par semaine pendant 5 semaines. - Calculs oxaliques, en terrain pH variable : 50 % des cas.Éviter les aliments riches en calcium (fromage), et par ailleurs cacao, chocolat, café, thé, épinard, oseille, rhubarbe, tomate, figue sèche, concombre, prune.
Remède homéopathique spécifique : OXALICUM ACIDUM 9CH (•1) : 1 dose par semaine pendant 5 semaines.
Ce qu’offre la médecine conventionnelle
Une échographie peut donner une idée précise de la grosseur et de l’emplacement exact du calcul. Si celui-ci n’est pas trop gros, la médecine propose de « l’exploser » aux ultrasons en baignoire. Cela nécessite une anesthésie.
Il y a des conditions d’urgence avec risque d’éclatement d’un canal urinifère et péritonite à l’appui. L’opération est alors inévitable.
Anecdotique :
Sur les conseils d’un chirurgien, un ami qui n’arrivait pas à s’en sortir avec son calcul rénal, a pris son 4×4 et a roulé comme au Paris Dakar dans des chemins de terre – cela a marché….
Calculs biliaires
La bile, qui est sécrétée par le foie en flot continu, se concentre dans la vésicule plus de 10 fois afin de pouvoir parer aux à-coups des repas plus ou moins copieux. Elle se déverse ensuite selon les besoins dans le cholédoque par des contractions spasmodiques de la vésicule. En cas de stase ou de paresse biliaire, il risque d’y avoir une formation puis accumulation de boues. Ceci peut entraîner, dans un premier temps, une inflammation de la vésicule qui à son tour, peut provoquer une colite de proximité de l’angle droit du colon. La chaleur de l’inflammation peut arriver à « cuire » en quelque sorte les boues et créer de petits cailloux… et aussi des gros.
Action immédiate de soulagement
Appliquer sur la région du foie une serviette éponge humide très chaude (20 min) – recommencer quand nécessaire.
Pour évacuer le ou les calculs
Voici le remède que je préfère : C’est une méthode de vieux guérisseur)
- – RAPHANUS POTIER (en pharm.) ou JUS DE RADIS NOIR (en boutique diététique) – 1 ampoule au lever pendant 21 jours (draine les boues et érode lentement les calculs)Le 22ième jour :
- – HUILE D’OLIVE VIERGE 1ère PRESSION À FROID qualité diététique – Boire 1/2 litre de cette huile dans la journée.
Ceci évacue sans danger ce qui reste des calculs.
On peut vérifier à la radio si les calculs ont bien disparu. Au cas où il en resterait, en raison de la grosseur de certains calculs initiaux, attendre un mois et recommencer l’ensemble du traitement.
Autre traitement : sur 3 semaines
- – CHIENDENT RHIZOMES : 30 g par litre d’eau. Bouillir 1 minute, jeter l’eau.
Remettre 1,25 litre d’eau et bouillir jusqu’à réduction à 1 litre. Consommer 4 tasses par jour.
Propositions médicales classiques
Pour de petits calculs ou des calculs moyens, les ultrasons en baignoire sont souvent
proposés (sous anesthésie générale). A noter que ceci ne résout pas le problème de l’inflammation vésiculaire et de la qualité de la bile.
Mais la plupart du temps, les chirurgiens ont le bistouri facile et vous enlèvent carrément la vésicule – Ensuite la bile s’écoule en permanence dans le duodénum, sans jamais être concentrée pour les repas copieux…. Faudra faire avec !